L’attaque par force brute, ou encore bruteforce attack, consiste à tester l’un après l’autre, divers mots de passe pour un identifiant donné afin de se connecter à la cible visée. Il s’agit d’une méthode ancienne et répandue chez les cyberattaquants.
En fonction de la longueur et de la complexité du mot de passe, le craquage peut prendre quelques secondes comme plusieurs années. Par conséquent, les hackers ont mis au point des outils pour faire le travail plus rapidement. Certains parcourent des dictionnaires en intégralité et complètent les mots avec des caractères spéciaux et des chiffres, ou utilisent des dictionnaires de mots spécifiques. Toutefois, ce type d’attaque séquentielle est fastidieux.
C’est pourquoi les attaquants développent des outils d’automatisation pour effectuer rapidement des milliers de tentatives. Lorsqu’une correspondance est trouvée, l’attaquant a accès au compte de l’utilisateur si aucune autre protection n’est en place.
L’attaquant peut entreprendre de multiples actions après une attaque par force brute réussie :
Le fonctionnement de l’attaque par force brute est proche de l’attaque par credential stuffing, mais est moins élaborée.
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